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Yewi à Matam, Farba recrute des nervis, Sonko renforce sa sécurité, Barthélemy armé...


Ce jeudi, la région de Matam sera en alerte rouge. Car la caravane de la Coalition Yewwi askan wi devrait être de passage, avec à bord celui que Farba Ngom et ses partisans attendent de pied ferme.

Mais pour empêcher Ousmane Sonko de dérouler sa campagne dans la région de Matam, il faudra passer par les responsables de la coalition de l’opposition, qui sont depuis le début de la campagne en grande préparation pour un passage sans problème du leader de Pastef.

Il est en train de s’agiter un peu partout sur les réseaux sociaux avec ses affidés. Cela ne nous fait pas peur, on dort tranquilles.»

Pour réussir l’accueil et un passage sans heurts de la Coalition Yewwi askan wi, Banta Wagué invite «tous les patriotes et sympathisants du Dandé Mayo, du Diéri et de l’axe, à se mobiliser pour suivre la caravane de Ousmane Sonko sur toute l’étendue de la région».

Mais pour cet accueil à Ousmane Sonko et la caravane de Yewwi, les responsables de Yaw à Matam seront renforcés par ceux de la grande Coalition Wallu Senegaal.

Tout a débuté quand le leader de Pastef a déclaré qu’il allait démarrer sa tournée de pré-campagne à Matam en niant que cette région soit le titre foncier de Macky Sall.

Répondant à cette déclaration, Farba Ngom, un des artisans de l’hégémonie de Macky Sall dans cette région, annonçait attendre de pied ferme à Matam, le patron de Pastef. le député serait entrain de peaufiner un coup contre Sonko et son équipe. d'ailleurs Yewi a renforcé sa sécurité pour faire face aux supposés nervis recrutés en banlieue dakaroise par Farba Ngom. 

Déjà, certains s’attendent à des actes de violence physique, après la violence verbale dont ont fait état les partisans des deux camps. Barthlemy Diaz qui sera de la partie aurait alerté et ne compte pas se laisser faire si il arriverai que certains cherchent à l'attaquer physiquement 

Car les partisans de Farba Ngom promettent de passer à l’acte pour répondre au défi lancé à leur responsable politique par un camp composé surtout des jeunes qui se sont donnés à fond pour Ousmane Sonko. Sur la route de la caravane de la coalition Yaw, le passage à Agnam sera bien scruté.


Sambou Biagui



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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.