MONSIEUR BASSIROU DIOMAYE FAYE,
PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DU SENEGAL
Tout d’abord, recevez toutes mes félicitations pour cette belle victoire éclatante au soir du 24 mars 2024 et souhaite que mes prières vous accompagnent tout le long de votre mandat pour la réalisation de vos ambitions pour un Sénégal de paix et réconcilié.
J’aimerai vous parler aujourd’hui du pont Emile Badiane.
Le pont Emile Badiane a été construit pour désenclaver la région de la Casamance. Vu son état de délabrement très avancé, j’ai décidé d’alerter avant que l’irréparable ne se reproduise. C’est pourquoi je voudrais poser ce débat afin que des solutions idoines puissent être apportées le plus rapidement possible.
Pour rappel, dans la nuit du mercredi 31 juillet au jeudi 1 er aout 2019, un camion est tombé dans le fleuve Casamance. Un (01) mort, un (01) blessé et deux (02) personnes portées disparues ont été enregistrés dans cet accident.
Le samedi 7 aout 2021, un autre camion gros porteur de transport de marchandises a terminé sa course dans le fleuve Casamance après avoir percuté les garde-fous du pont Emile BADIANE. Bilan : un disparu et un blessé.
C’est pourquoi il m’urge de vous informer sur l'état de dégradation très avancé de ce pont pour sa reconstruction en raison des risques élevés de son effondrement. Ce qui engendrerait une catastrophe humaine, une paralysie de l'économie sous régionale car le pont est bâti sur une route CEDEAO.
Construit en 1974 et inauguré par le premier ministre Abdou Diouf le 19 février 1979, le pont Emile BADIANE long de 640 mètres est un véritable cordon ombilical qui relie Ziguinchor au reste de la Casamance. Son niveau de dégradation est tel que sa reconstruction plusieurs fois annoncée et jamais réalisée est d'une extrême urgence.
A chaque déclaration de politique générale, je n’ai cessé d’attirer l’attention de nos autorités sur cette question, mais jusque-là aucune réaction. J’espère qu’avec vous, son Excellence, que la population ziguinchoroise trouvera un écho favorable à leurs préoccupations.
C'est pourquoi, j’attire votre attention sur cette épineuse question. En effet, les populations de Ziguinchor et tous les usagers qui empruntent ce pont vivent sous la hantise d'un drame et le souvenir atroce du naufrage du navire le « joola » en 2002 avec ses près de 2000 victimes peut être même plus, conséquence de la négligence demeure encore vivace dans nos mémoires. Nous n'allons plus attendre qu'il y ait des morts et vivre une situation semblable à celle du naufrage du joola pour s’identifier à l’expression « le médecin après la mort ».
Aujourd'hui nous portons ce deuil si douloureux. Et j’en profite pour m'incliner devant la mémoire des victimes pour le repos de leur âme.
Ailleurs où d'autres ponts sans urgence ont été construits alors que nous avons sous nos yeux un pont, long de 640m, qui risque de s'affaisser d'un moment à l'autre.
C'est pourquoi nous vous alertons sur les dangers que nous courons sur ce pont dont la durée de vie était prédite à cinquante ans, à quarante-cinq ans déjà il est en train de mourir de sa belle mort.
A cela s'ajoute, l'importance du pont sur le plan économique dans la sous-région, Ziguinchor étant une plaque tournante entre la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée Conakry... Ce pont, reliant ces pays, joue le rôle de facteur d'intégration sous-régionale.
La région de la Casamance mérite un pont de dernière génération à l’image du pont de Saint-Louis ou de Foundiougne ou sinon plus joli que ceux-là ou les ziguinchorois peuvent se promener en famille et se targuer d’avoir un bijou de ce genre qui sera le déclic d’une nouvelle ère de développement.
Sans oublier de vous rappeler des promesses non tenues depuis 1990 à nos jours, par vos prédécesseurs pour la construction d’un nouvel aéroport International à Tobor dans le département de Bignona qui pourrait booster l’économie de la région et créer des emplois.
Une correspondance a été écrite au Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et Aériens, Monsieur Malick NDIAYE, à qui nous remercions chaleureusement de la diligence de sa réponse, qui prouve son engagement à appliquer votre politique dans ce sens.
Enfin, le collectif, par ma voix, compte vous rencontrer pour des échanges fructueux dans ce sens et dégager des pistes de solutions au développement de la région de la Casamance.
ALIOU DJIBA
PRESIDENT DU COLLECTIF POUR LA RECONSTRUCTION DU PONT EMILE BADIANE ET DU DEVELOPPEMENT DE LA CASAMANCE (CRPEB/DC)
Email: djibaaliou@hotmail.fr
Tel: 77 555 17 44
PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DU SENEGAL
Tout d’abord, recevez toutes mes félicitations pour cette belle victoire éclatante au soir du 24 mars 2024 et souhaite que mes prières vous accompagnent tout le long de votre mandat pour la réalisation de vos ambitions pour un Sénégal de paix et réconcilié.
J’aimerai vous parler aujourd’hui du pont Emile Badiane.
Le pont Emile Badiane a été construit pour désenclaver la région de la Casamance. Vu son état de délabrement très avancé, j’ai décidé d’alerter avant que l’irréparable ne se reproduise. C’est pourquoi je voudrais poser ce débat afin que des solutions idoines puissent être apportées le plus rapidement possible.
Pour rappel, dans la nuit du mercredi 31 juillet au jeudi 1 er aout 2019, un camion est tombé dans le fleuve Casamance. Un (01) mort, un (01) blessé et deux (02) personnes portées disparues ont été enregistrés dans cet accident.
Le samedi 7 aout 2021, un autre camion gros porteur de transport de marchandises a terminé sa course dans le fleuve Casamance après avoir percuté les garde-fous du pont Emile BADIANE. Bilan : un disparu et un blessé.
C’est pourquoi il m’urge de vous informer sur l'état de dégradation très avancé de ce pont pour sa reconstruction en raison des risques élevés de son effondrement. Ce qui engendrerait une catastrophe humaine, une paralysie de l'économie sous régionale car le pont est bâti sur une route CEDEAO.
Construit en 1974 et inauguré par le premier ministre Abdou Diouf le 19 février 1979, le pont Emile BADIANE long de 640 mètres est un véritable cordon ombilical qui relie Ziguinchor au reste de la Casamance. Son niveau de dégradation est tel que sa reconstruction plusieurs fois annoncée et jamais réalisée est d'une extrême urgence.
A chaque déclaration de politique générale, je n’ai cessé d’attirer l’attention de nos autorités sur cette question, mais jusque-là aucune réaction. J’espère qu’avec vous, son Excellence, que la population ziguinchoroise trouvera un écho favorable à leurs préoccupations.
C'est pourquoi, j’attire votre attention sur cette épineuse question. En effet, les populations de Ziguinchor et tous les usagers qui empruntent ce pont vivent sous la hantise d'un drame et le souvenir atroce du naufrage du navire le « joola » en 2002 avec ses près de 2000 victimes peut être même plus, conséquence de la négligence demeure encore vivace dans nos mémoires. Nous n'allons plus attendre qu'il y ait des morts et vivre une situation semblable à celle du naufrage du joola pour s’identifier à l’expression « le médecin après la mort ».
Aujourd'hui nous portons ce deuil si douloureux. Et j’en profite pour m'incliner devant la mémoire des victimes pour le repos de leur âme.
Ailleurs où d'autres ponts sans urgence ont été construits alors que nous avons sous nos yeux un pont, long de 640m, qui risque de s'affaisser d'un moment à l'autre.
C'est pourquoi nous vous alertons sur les dangers que nous courons sur ce pont dont la durée de vie était prédite à cinquante ans, à quarante-cinq ans déjà il est en train de mourir de sa belle mort.
A cela s'ajoute, l'importance du pont sur le plan économique dans la sous-région, Ziguinchor étant une plaque tournante entre la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée Conakry... Ce pont, reliant ces pays, joue le rôle de facteur d'intégration sous-régionale.
La région de la Casamance mérite un pont de dernière génération à l’image du pont de Saint-Louis ou de Foundiougne ou sinon plus joli que ceux-là ou les ziguinchorois peuvent se promener en famille et se targuer d’avoir un bijou de ce genre qui sera le déclic d’une nouvelle ère de développement.
Sans oublier de vous rappeler des promesses non tenues depuis 1990 à nos jours, par vos prédécesseurs pour la construction d’un nouvel aéroport International à Tobor dans le département de Bignona qui pourrait booster l’économie de la région et créer des emplois.
Une correspondance a été écrite au Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et Aériens, Monsieur Malick NDIAYE, à qui nous remercions chaleureusement de la diligence de sa réponse, qui prouve son engagement à appliquer votre politique dans ce sens.
Enfin, le collectif, par ma voix, compte vous rencontrer pour des échanges fructueux dans ce sens et dégager des pistes de solutions au développement de la région de la Casamance.
ALIOU DJIBA
PRESIDENT DU COLLECTIF POUR LA RECONSTRUCTION DU PONT EMILE BADIANE ET DU DEVELOPPEMENT DE LA CASAMANCE (CRPEB/DC)
Email: djibaaliou@hotmail.fr
Tel: 77 555 17 44