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Scandaleux: Plus d'1 Million d’enfants ne vont toujours pas à l’école


Alors que c’est la rentrée scolaire le lundi 3 octobre 2022, entre 500 mille et 1 million d’enfants ne vont toujours pas à l’école.

Ces chiffres ont été communiqués par les acteurs de l’Education nationale repris par Le Témoin. Ils se réunissaient hier à Dakar pour le traditionnel séminaire de rentrée des classes.

Ce nombre d’exclus de l’école pousse à faire de l’éducation de base de qualité et un effort d’élargissement, une priorité pour le système éducatif.

Dans plusieurs régions du monde, 244 millions d’enfants et de jeunes âgés de 6 à 18 ans ne vont toujours pas à l’école, a alerté jeudi l’UNESCO, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science, la culture et la communication, dans un communiqué parcouru par Senenews.

Plus de 40 % des non scolarisés vivent en Afrique subsaharienne
Sur les 244 millions d’enfants de 6 à 18 ans non scolarisés, plus de 40%, soit 98 millions d’entre eux, vivent en Afrique subsaharienne, notamment au Nigeria (20,2 millions) ou en Éthiopie (10,5 millions). C’est le cas également de République démocratique du Congo, qui compte environ 5,9 millions d’enfants et de jeunes non scolarisés et du Kenya (1,8 million).

 

L’Afrique subsaharienne est également la seule région où ce nombre augmente ; les taux de non-scolarisation diminuent plus lentement que le taux de croissance de la population d’âge scolaire.

La région ayant la deuxième plus forte population non scolarisée est l’Asie centrale et du Sud, avec 85 millions d’enfants.

Les nouvelles estimations de l’UNESCO confirment que la différence entre le taux de filles et de garçons non scolarisés s’est réduite au niveau mondial. L’écart entre genres s’est « réduit à zéro », remarque l’agence, même si «des disparités régionales persistent ».

Le rapport de l’UNESCO a été publié à trois semaines du sommet « Transformer l’éducation », qui se tiendra le 19 septembre à l’initiative du Secrétaire général des Nations Unies et réunira des chefs d’État et de gouvernement.

« Au vu de ces résultats, l’objectif d’une éducation de qualité pour tous d’ici 2030, fixé par les Nations Unies, risque de ne pas être atteint. Nous avons besoin d’une mobilisation mondiale pour placer l’éducation en tête de l’agenda international », a fait valoir Mme Audrey Azoulay.


Sambou Biagui




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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.