Menu

Remaniement: Le CV du nouveau PM, Amadou Ba

Fin du suspense au Sénégal. Amadou Ba a été nommé Premier ministre ce samedi 17 septembre. Il est ancien Ministre de l’Économie et des finances et ancien Ministre des Affaires étrangères. La composition du nouveau gouvernement est encore attendue. Le poste de Premier ministre, supprimé par le chef de l’État en mai 2019, avait été rétabli en décembre 2021, mais n’avait pas été pourvu jusqu’ici.


PRENOM : Amadou
NOM : BA
DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 17 mai 1961 à Dakar
NATIONALITE : Sénégalaise
SITUATION MATRIMONIALE : Marié – trois (03) enfants
ADRESSE : Nord Foire Azur – Villa n° 22

FORMATION ACADEMIQUE

1988  Brevet de l’ENAM : Section : Impôts et Domaines
 Maîtrise es Sciences Economiques
: Option Gestion des Entreprises
1980  Baccalauréat du Technicien
: Option série G2 Techniques de Gestion

EXPERIENCES PROFESSIONNELLES
Avril 2019 - Novembre 2020
02 Septembre 2013  Ministre de l’Economie et des Finances

Novembre 2006  Directeur Général des Impôts et des Domaines

2004 -2005  Directeur des Impôts

2002 - 2004  Chef du Centre des Grandes Entreprises de la Direction des Impôts

Juillet - Août 2001 : Stage de formation des Formateurs à l’Ecole Nationale des Impôts
de Clermont-Ferrand (France)

– 1994  Inspecteur Vérificateur à la Direction des vérifications et Enquêtes
Fiscales

1994–1992  Direction des Assurances : Délégué dans les fonctions de
Commissaire Contrôleur des Assurances

Mars - avril 1992 : Stage de contrôle des Assurances à Libreville

1992– 1990  Chef d’inspection à Dakar Plateau I

Février – Avril 1991 : Stage d’Audit des Banques, Assurances et Grandes Entreprises
à Baltimore - USA

Mai – Juin 1991 : Stage de Taxe sur la valeur Ajoutée à l’Institut International
d’Administration Publique – Paris

1990– 1989  Inspecteur Chef du 1er Secteur de Taxe sur la Valeur Ajoutée à la
DGID/Dakar

1989 : Inspecteur stagiaire à Diourbel, : Stage de Perfectionnement en gestion administrative à l’Institut
International d’Administration Publique – Paris

AUTRES EXPERIENCES

2000 – 1995 : Chargé d’enseignements au COFEB/BCEAO

Chargé d’enseignements à l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM), section Impôts et Domaines depuis 1992

Sambou Biagui




Flux RSS

Inscription à la newsletter



« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.