Menu

Plainte contre la France : Bamako accuse Macky de couvrir le crime de son mentor Macron

Pour éviter la réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU, le président sénégalais, Macky Sall veut négocier avec le président de la Transition, le colonel Amissi Goïta.


Le président sénégalais, Macky Sall entend dissuader le président de la Transition malienne, le colonel Assimi Goïta pour que le Mali puisse retirer sa plainte à l’ONU contre la France. Les propos de la ministre des Affaires étrangères du Sénégal, Aïssata Tall Sall confirment cette thèse.

En effet, elle a déclaré sur RFI que tout ce qui se passe dans leur espace, à côté du Sénégal et particulièrement au Mali se règle par la négociation, par l’entente et dans la parfaite cordialité. Et d’ajouter qu’ils vont suivre la question. « Heureusement que le Conseil de sécurité ne s’est pas encore réuni et n’a pas encore fixé de date de réunion autour de cette question » s’est réjouie la ministre Aïssata Tall Sall.
 

Plainte contre la France : Bamako accuse Macky de couvrir le crime de son mentor Macron
Et de préciser : « Mais, je suis convaincue que le président Macky Sall va continuer de jouer ce rôle de médiation auprès du colonel Goïta, mais également auprès du président Macron, pour que nous puissions arriver à trouver une solution qui convienne à l’ensemble des parties et que cette affaire ne soit pas exposée au Conseil de sécurité ».

 

La ministre des Affaires étrangères du Sénégal rassure que le président sénégalais fera tout ce qui est nécessaire pour que cette affaire s’arrête là, et n’évolue outre – mesure. Après avoir asphyxié le Mali, le président sénégalais, Macky Sall porte maintenant le manteau de médiateur pour couvrir le crime du président français, Emmanuel Macron au Mali.

Faut-il le rappeler, le Mali a saisi le Conseil de Sécurité de l’ONU et accusé la France de fournir des renseignements et armes aux terroristes.

Falaye Sissoko

Source: Canard déchainé

Sambou Biagui




Flux RSS

Inscription à la newsletter



« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.