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Nomination d’un PM : Mystère autour du bureau du nouveau coordonnateur de l’action gouvernementale !


Le Président de la République va désigner dans quelques minutes un nouveau Premier ministre, ce qui précèdera la formation du nouveau gouvernement. Mais cette personnalité ayant la charge de la coordination de l’action du gouvernement risque, dans les heures qui suivent sa nomination, se se retrouver sans local, donc, sans bureau. D’aucuns pensent que c’est au niveau des anciens bureaux de Mouhamed Boun Abdallah Dione, présentement occupés par la gouvernance militaire (en face du palais de la République) que le nouveau Premier ministre va certainement s’installer. Depuis que la suppression du poste de Premier ministre, l'ancienne primature est devenu le local de la gouvernance militaire, d’ailleurs, au moment où ces lignes sont écrites, elle est toujours sous son occupation. Il faut également rappeler qu’au niveau du building administratif, après sa réfection, un bureau a été aménagé au 9e étage et d’ailleurs, les locaux à ce niveau du bâtiment n’ont jamais été occupés y compris, celui qui avait été prévu pour le premier ministre. Le 26 août 2021, le bâtiment avait pris feu avec l’incendie qui avait fait des dégâts notamment au niveau du système électrique provoquant ainsi la fermeture des bureaux quatre jours plus tard. Les travaux ont été enclenchés se déroulent toujours au niveau du bâtiment obligeant tous les occupants à déserter les lieux. Par conséquent, toujours inoccupé, le building ne peut, pour le moment, abriter le bureau du nouveau Premier ministre. En effet, pour des questions de sécurité et de proximité avec le président de la république, le bureau du Premier ministre ne doit pas être loin du palais présidentiel. Pour les deux cas déjà soulevés, le questionnement est permis quant à la disponibilité immédiate du bureau prévu pour le Premier ministre. Il est permis de dire que la gouvernance militaire peut même déserter les lieux pour le nouveau premier ministre. Mais ce déménagement pourrait-il se faire en 24h ou 48h ? Dans l’immédiat, c’est une éventualité ‘incertaine’. La location d'immeubles devant abriter les locaux du ministère est une option à écarter au regard du rôle stratégique qu’occupe le Premier ministre dans l’attelage gouvernemental. Une énigme à résoudre dans les plus brefs délais pour l’État du Sénégal qui verra dans quelques minutes son nouveau Premier ministre installé après trois ans ‘d’inexistence

Sambou Biagui




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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.