Menu

Mamadou Badio Camara; Un juge "épinglé" par l'OFNAC et la CREI (Découvrez le CV du président)

---
Voici ce que nous disait Mme Nafi Ngom Keïta, dans une lettre qu'elle avait adressée au Président Macky Sall à la suite de son limogeage par une décision illégale :


Mamadou Badio Camara; Un juge "épinglé" par l'OFNAC et la CREI (Découvrez le CV du président)
Conseil Constitutionnel:* Qui est le nouveau Président Mamadou Badio Camara? 
 
 «Je m’abstiendrais de saisir la Cour suprême pour excès de pouvoir, car son premier président (Mamadou Badio Camara) qui est censé recevoir mon recours, est en désaccord avec l’OFNAC, parce qu’il s’abstient de faire sa déclaration de patrimoine, comme du reste vos ministres conseillers. Quand je vous ai rendu compte, vous m’avez demandé de le laisser tranquille, alors qu’il est assujetti à la déclaration de patrimoine (…)».
 
Karim WADE à propos de Badio Camara en Août 2018 
 
« Installé par Macky SALL à la tête d’un petit clan de magistrats aux ordres qui ont transformé la justice en annexe du pouvoir exécutif, M. Badio CAMARA a été maintenu à son poste alors qu’il devait partir à la retraite le 9 avril 2017, dans le seul but d’aider Macky SALL à se débarrasser des candidats qui font obstacle à sa tentative d’être réélu à la tête du Sénégal».


Le CV du tout nouveau président du conseil


Nom et prénom: CAMARA Mamadou Badio...................................................................
Date et lieu de naissance : 09 avril 1952 à Dakar (République du Sénégal)
Langue(s) de travail : Français...........................................................................................
Situation/fonction actuelle : (5 lignes au maximum)
Profession : Magistrat.
Fonction actuelle : Président de la chambre criminelle de la Cour suprême,
cumulativement avec la fonction de Secrétaire général de la Cour suprême.
Principales activités professionnelles :
(10 lignes au maximum)
Instruction et jugement des procédures pénales jugées en dernier ressort par les cours
d’appel et qui font l’objet d’un pourvoi en cassation (en qualité de Président de la
chambre criminelle).
Participation aux tâches d’administration et de gestion de la Cour suprême, par
délégation de pouvoirs du Premier Président de la Cour suprême (en qualité de
Secrétaire général).
Etudes :
(5 lignes au maximum)
- 1977, brevet de l’école nationale d’administration et de magistrature du Sénégal
- 1975, licence en droit privé, option judiciaire de la Faculté de droit de l’université
de Dakar
- 1971, baccalauréat de l’enseignement secondaire, lycée Van Vollenhoven de
Dakar.
 
Amadou BA,Juriste avait déjà alerté depuis Juillet 2021.
 
« M. Badio Camara, la clef du troisième mandat. Badio CAMARA, c’est ce magistrat de la Cour suprême pour lequel Macky SALL a modifié spécialement en sa faveur, l’âge de départ à la retraite de 65 ans à 68 ans. Il a beaucoup aidé Macky à liquider judiciairement Karim WADE et Khalifa SALL. En dépit de cela, il avait beaucoup tergiversé avant de quitter son poste, créant une grave crise au sein de la magistrature. En retraite depuis avril 2020, Macky SALL l’a fait revenir uniquement pour valider son troisième mandat».

Sambou Biagui




Flux RSS

Inscription à la newsletter



« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.