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Licenciement de 103 chauffeurs de camions : les ICS dégagent toute responsabilité « Ces chauffeurs travaillaient pour un des prestataires... »

Jeudi 13 Mars 2025

Dans un communiqué rendu public, les Industries Chimiques du Sénégal (ICS) ont tenu à apporter des précisions suite à la sortie des 103 chauffeurs de camions dénonçant leurs licenciements. « En réalité, ces chauffeurs travaillaient pour un des prestataires des ICS. Les travailleurs en question n’ont jamais été liés, sous quelque forme contractuelle que ce soit, aux ICS », a informé le service de communication de ladite société.

Les ICS ont également rappelé que « leur épine dorsale logistique a toujours été le ferroviaire, avec 90 % de leurs services de transport, avant le projet du TER, accompagnée de la suspension de la concomitance. La pleine activité du fret ferroviaire devrait progressivement reprendre avec la mise en place de la concomitance depuis octobre 2024. Cela réduira à terme le transport par camions, que les ICS avaient été amenées à mettre en place temporairement depuis 2018 », a-t-on précisé.

« De plus, les ICS réitèrent leur attachement indéfectible à consolider leur tradition de promotion et de création d’emplois. Pour rappel, les ICS maintiennent près de 5 000 emplois directs, faisant de l’entreprise l’un des principaux pourvoyeurs d’emplois au Sénégal. » Ainsi, les ICS ont aussi réaffirmé « leur attachement au dialogue social dans l’entreprise et dans son écosystème ».

Après avoir balayé d’un revers de main ces accusations, les ICS ont dénoncé « les actes malveillants contre ses installations industrielles », en martelant que ceux-ci « constituent une atteinte grave à la sécurité des populations, des employés et des prestataires de services ».





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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.