Le gouvernement sénégalais a convié les organisations syndicales et le patronat à une grande rencontre tripartite ce jeudi 27 février 2025. Cette initiative vise à établir un cadre de dialogue en vue de la conclusion d’un Pacte de stabilité sociale, selon un communiqué officiel du Bureau d’information et de communication du gouvernement (BIC-GOUV).
L’objectif principal de cette rencontre est d’ouvrir un espace d’échanges où syndicats et employeurs pourront exprimer leurs doléances et préoccupations. Le gouvernement, en retour, s’engage à proposer des solutions et à engager des négociations pour parvenir à un accord collectif.
Cette initiative intervient dans un contexte marqué par une montée des revendications syndicales, alors que le gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye approche du premier anniversaire de son accession au pouvoir. Elle s’inscrit également dans la continuité du débat initié lors de la rentrée solennelle des Cours et Tribunaux du 16 janvier dernier, consacrée au droit de grève et à la préservation de l’ordre public.
Les revendications des syndicats concernent divers secteurs clés du service public : Éducation et enseignement supérieur : régularisation des pensions de réversion des ayants-cause des enseignants-chercheurs décédés, recrutement d’un nombre suffisant d’enseignants qualifiés. Pour le secteur primaire : généralisation de l’indemnité de logement et relèvement de l’âge de la retraite à 65 ans. Du côté de la santé : instauration des indemnités de représentation médicale et application des réformes salariales. Pour la justice reclassement et avancement hiérarchique des agents.
Le gouvernement, avec à sa tête le Premier ministre Ousmane Sonko, entend faire de cette négociation une occasion de désamorcer les tensions sociales et de favoriser un climat de stabilité. « La situation socio-économique du pays l’exige. La paix et la stabilité sociale le commandent », affirme le communiqué du BIC-GOUV.
Lors de sa Déclaration de politique générale le 27 décembre 2024, le chef du gouvernement avait souligné l’importance d’un dialogue social fécond, basé sur un exercice de vérité et de responsabilité, visant à établir ce qui est réaliste et supportable par l’État.
Ces dernières semaines, plusieurs syndicats ont manifesté leur mécontentement à travers des grèves successives : Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES) a observé un arrêt de travail de 48 heures les 18 et 19 février, avec maintien des services d’urgence. Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) a suivi avec une grève de 72 heures à partir du 24 février.
Face à ces tensions croissantes, la rencontre tripartite de ce jeudi se veut un prélude à un dialogue social plus approfondi, dont la date reste à déterminer. Elle sera l’occasion pour l’État, les organisations syndicales et patronales de débattre des défis actuels du monde du travail et de poser les bases d’un Pacte de stabilité sociale durable.
L’objectif principal de cette rencontre est d’ouvrir un espace d’échanges où syndicats et employeurs pourront exprimer leurs doléances et préoccupations. Le gouvernement, en retour, s’engage à proposer des solutions et à engager des négociations pour parvenir à un accord collectif.
Cette initiative intervient dans un contexte marqué par une montée des revendications syndicales, alors que le gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye approche du premier anniversaire de son accession au pouvoir. Elle s’inscrit également dans la continuité du débat initié lors de la rentrée solennelle des Cours et Tribunaux du 16 janvier dernier, consacrée au droit de grève et à la préservation de l’ordre public.
Les revendications des syndicats concernent divers secteurs clés du service public : Éducation et enseignement supérieur : régularisation des pensions de réversion des ayants-cause des enseignants-chercheurs décédés, recrutement d’un nombre suffisant d’enseignants qualifiés. Pour le secteur primaire : généralisation de l’indemnité de logement et relèvement de l’âge de la retraite à 65 ans. Du côté de la santé : instauration des indemnités de représentation médicale et application des réformes salariales. Pour la justice reclassement et avancement hiérarchique des agents.
Le gouvernement, avec à sa tête le Premier ministre Ousmane Sonko, entend faire de cette négociation une occasion de désamorcer les tensions sociales et de favoriser un climat de stabilité. « La situation socio-économique du pays l’exige. La paix et la stabilité sociale le commandent », affirme le communiqué du BIC-GOUV.
Lors de sa Déclaration de politique générale le 27 décembre 2024, le chef du gouvernement avait souligné l’importance d’un dialogue social fécond, basé sur un exercice de vérité et de responsabilité, visant à établir ce qui est réaliste et supportable par l’État.
Ces dernières semaines, plusieurs syndicats ont manifesté leur mécontentement à travers des grèves successives : Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES) a observé un arrêt de travail de 48 heures les 18 et 19 février, avec maintien des services d’urgence. Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) a suivi avec une grève de 72 heures à partir du 24 février.
Face à ces tensions croissantes, la rencontre tripartite de ce jeudi se veut un prélude à un dialogue social plus approfondi, dont la date reste à déterminer. Elle sera l’occasion pour l’État, les organisations syndicales et patronales de débattre des défis actuels du monde du travail et de poser les bases d’un Pacte de stabilité sociale durable.