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Il faut que l’Afrique fasse un effort sur sa propre sécurité

Le forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique ouvre ses portes.Lieu d’échanges et d’analyse des défis sécuritaires du continent, cette conférence inclusive fait intervenir des ministres, des entités civilo-militaires, intra-africaines mais aussi internationales


Il faut que l’Afrique fasse un effort sur sa propre sécurité

"Il faut que l’Afrique fasse un effort sur sa propre sécurité. Il faut qu'il y ait une solidarité africaine d’abord avant d’appeler à une solidarité étrangère. Ensuite il faut mettre l’accent sur la formation de l’homme, capital premier de l'Afrique. Il faut s’occuper de la jeunesse.”, explique Mohammed Znagui Ould Sid’Ahmed Ely, général, expert défense et sécurité du G5 Sahel.

Le président Sénégalais Macky Sall, actuel président en exercice de l’Union africaine s’est exprimé lors de la cérémonie d’ouverture de l’événement dont il espère qu’il appuiera la demande de l’Afrique à disposer d’un siège permanent au sein du G20 et du conseil de sécurité des Nations Unies.Pour nous, c’est important que l’Afrique se positionne, d’abord en matière de multilatéralisme, l’Afrique a besoin d'être comme un géant, et d’être considérée à la table du conseil de sécurité et d’avoir le droit de veto s’il le faut, d’avoir un siège permanent.”, a déclaré Bineta Diop, l'envoyée spéciale de l'Union africaine pour les Femmes, la Paix et la Sécurité.

Pendant deux jours, des ateliers d’analyse sont organisés pour mettre en lumière la façon dont les chocs exogènes, extérieurs au continent ont un impact sur la sécurité des pays africains. L’objectif de ces rencontres est de chercher des solutions permettant au continent à ne plus avoir recours aux soutiens extérieurs en matière de force armée ou d’aide alimentaire par exemple et d’affirmer sa souveraineté.


Sambou Biagui




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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.