Une nouvelle passe d’armes s’annonce entre le gouvernement sénégalais et l’ancienne majorité, après les révélations du Fonds monétaire international (FMI) sur une dette cachée de plus de 7 milliards de dollars, contractée entre 2019 et 2024. Face aux accusations de « maquillage des indicateurs macroéconomiques », le Secrétariat exécutif national (SEN) de l’Alliance pour la République (APR) a saisi l’institution de Bretton Woods pour une réunion explicative.
Dans une correspondance adressée au représentant résident du FMI à Dakar, Madji Debbich, le parti de l’ex-président Macky Sall a sollicité une rencontre pour, selon ses propres termes, « présenter ses réponses précises aux accusations tendancieuses brandies par le gouvernement ».
En réponse, le représentant du FMI s’est montré ouvert à la démarche :
« Les points que vous soulevez dans ce courrier et sur lesquels vous souhaiteriez échanger avec le FMI ont bien été notés. Je suis disponible pour en discuter et vous reviendrai dans les prochains jours pour fixer la date de la rencontre sollicitée », a-t-il déclaré, selon les informations de Vox Populi.
Cette main tendue du FMI intervient dans un climat politique tendu, marqué par la volonté affichée des nouvelles autorités de faire toute la lumière sur la gestion économique du régime précédent. Le rapport de la Cour des comptes, publié en février dernier, avait pointé du doigt de graves irrégularités dans les données économiques transmises aux partenaires techniques et financiers, notamment le FMI, ce qui aurait conduit à une fausse évaluation de la dette publique.
L’annonce par le FMI de la présence d’une dette non comptabilisée de plus de 4000 milliards de francs CFA a suscité une vive polémique, relançant le débat sur la transparence budgétaire et la responsabilité dans la gestion des finances publiques.
L’APR, aujourd’hui dans l’opposition, rejette les conclusions du rapport et y voit une tentative de « criminalisation » de la gestion de l’ancien régime. En sollicitant un échange direct avec le FMI, le parti espère rétablir sa version des faits et décrisper l’opinion.
La date de la rencontre n’a pas encore été fixée, mais cette initiative marque un tournant stratégique pour l’APR qui cherche à défendre son bilan sur la scène internationale, dans un contexte où la crédibilité des anciens responsables est mise à rude épreuve.
Dans une correspondance adressée au représentant résident du FMI à Dakar, Madji Debbich, le parti de l’ex-président Macky Sall a sollicité une rencontre pour, selon ses propres termes, « présenter ses réponses précises aux accusations tendancieuses brandies par le gouvernement ».
En réponse, le représentant du FMI s’est montré ouvert à la démarche :
« Les points que vous soulevez dans ce courrier et sur lesquels vous souhaiteriez échanger avec le FMI ont bien été notés. Je suis disponible pour en discuter et vous reviendrai dans les prochains jours pour fixer la date de la rencontre sollicitée », a-t-il déclaré, selon les informations de Vox Populi.
Cette main tendue du FMI intervient dans un climat politique tendu, marqué par la volonté affichée des nouvelles autorités de faire toute la lumière sur la gestion économique du régime précédent. Le rapport de la Cour des comptes, publié en février dernier, avait pointé du doigt de graves irrégularités dans les données économiques transmises aux partenaires techniques et financiers, notamment le FMI, ce qui aurait conduit à une fausse évaluation de la dette publique.
L’annonce par le FMI de la présence d’une dette non comptabilisée de plus de 4000 milliards de francs CFA a suscité une vive polémique, relançant le débat sur la transparence budgétaire et la responsabilité dans la gestion des finances publiques.
L’APR, aujourd’hui dans l’opposition, rejette les conclusions du rapport et y voit une tentative de « criminalisation » de la gestion de l’ancien régime. En sollicitant un échange direct avec le FMI, le parti espère rétablir sa version des faits et décrisper l’opinion.
La date de la rencontre n’a pas encore été fixée, mais cette initiative marque un tournant stratégique pour l’APR qui cherche à défendre son bilan sur la scène internationale, dans un contexte où la crédibilité des anciens responsables est mise à rude épreuve.