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DABAKH MALICK: Souvenir de ce grand homme qui manque au Sénégal et aux Sénégalais

14 Septembre 1997-14 Septembre 2022, 25 ans jour pour jour, la communauté musulmane du Sénégal se souvient de Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh qui a marqué sa vie par son enseignement religieux et spirituel.
Notre confrère Aly Saleh a porté son regard sur l’œuvre de ce personnage qui n’a jamais rien fait d’ordinaire, même s’il ne s’est jamais aventuré dans l’extraordinaire


DABAKH MALICK: Souvenir de ce grand homme qui manque au Sénégal et aux Sénégalais
Les grands hommes ne meurent jamais. Ils survivent toujours à travers leurs bienfaits légués à la postérité. Affectueusement appelé Mame Abdou, le deuxième Khalif général de Maodo Malick Sy a été un modèle accompli du disciple de la tijânia, consumé par l’amour du Prophète Psl et tendu vers la proximité avec DIEU au sein des hommes. Ce "régulateur social hors pair" dans toute sa dimension spirituelle constitue, plus que jamais, un bréviaire pour les générations futures. Le message du Saint homme de Diacksao est intemporel. N’est ce pas lui qui disait: "la diversité des minarets n’altère pas l’unicité du message d’ALLAH Swt? Mame Abdou fut un grand homme qui a marqué le Sénégal par son enseignement sur le plan religieux, spirituel et politique. Il a assaini les mœurs politiques avec la mise en place des institutions de régulation, des facteurs de dialogue entre les différents partis politiques du pays. Serigne Abdou a été la diagonale qui relie deux points qui semblent être opposés. Il s’est toujours intéressé à ce qui pouvait assurer la sécurité, l’équilibre, l’entente dans la société sénégalaise et la conscience citoyenne qu’il a incarné durant toute sa vie. Mame Abdou a été le symbole vivant de la dignité à toutes les circonstances. Il pouvait être très familier avec les gens sans être banal. Il avait suivi les enseignements de ses ancêtres en se disant que "l’homme digne ne vole pas, ne ment pas, ne fait pas de trafic d’influence pour occuper un poste, entre autres". En plus, le saint homme avait mis la loyauté au cœur de la dignité humaine. Car, la loyauté reste un élément important dans nos amitiés, engagements et compagnonnages. L’autre grande qualité d’El hadji Abdoul Aziz Sy était, sans nul doute, la pureté de son cœur d’où l’appellation "Dabbâkh" qui signifie "il est bien" en langue nationale wolof. Mame Abdou était parvenu, avec l’appui d’ALLAH, à purifier son cœur dans la spiritualité notamment l’éthique. Il s’y ajoute que le salut de toute société dépend du comportement de ses gouvernants et oulémas. Ils sont les deux ventricules de ce que Mame Abdou s’était toujours battu à purifier dans le cœur des hommes jusqu’à son rappel à Dieu le 14 Septembre 1997. Aly Saleh journaliste-Chroniqueur/Consultant en Communication

Sambou Biagui




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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.