Menu

Affaire Adji Sarr-Sonko: Le dossier atterrit à l'ONU



La Candidature annoncée du leader du Pastef et sa tournée politique nationale sembleraient faire bouger les choses du côté de son accusatrice et de ses adversaires


L’Affaire Sweet Beaucoup connait un relent international et les manœuvrent continent du côté des détracteurs du chef de l’opposition sénégalaise. Les coups pleuvent de partout pour torpiller sa participation aux futures élections présidentielles qui semblerait ne pas plaire aux proches de son accusatrice et aux militants de la mouvance présidentielle. Dans cette lettre de dénonciation en date du jeudi 24 aout passé parcoure par l’Hebdomadaire l’indépendant les proches de l’ex masseuse la plus célèbre du Sénégal ont fait un compte rendu détaillé du dossier avant de s’en prendre à la Justice Sénégalaise « Violée et menacée de mort au mois de février 2021 à maintes reprises par l’opposant Ousmane Sonko leader du parti Pastef à la fin de séances de massages payantes, mademoiselle Adji Raby Sarr avait saisi par une plainte la gendarmerie nationale à son temps et diverses organisations féminines. À la suite de cette requête, devant le refus de son présumé violeur et politicien de déférer à sa convocation au mois des mars 2021 des manifestations sanglantes ayant conduit à 14 morts s’en ont suivi et son bourreau Ousmane Sonko a été présenté au juge qui l'a inculpé avant de le relâcher sous contrôle judiciaire le 8 mars 2021. Entre temps le doyen des juges a convoqué le jeudi 14 avril 2022, la demoiselle Adji Raby Sarr et son ex patronne au Salon Sweet Beauty Ndeye Khady Ndiaye pour confrontation. Mais depuis lors le dossier traine en instruction et la justice sénégalaise n’a pas le courage de vider ce dossier qui semblant être gênant pour eux ». lit- on dans le document. Rappelant à Mme Sima Sami Bahous son engagement et ses actions dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, les auteures de cette lettre de protestation semblent miser sur la sensibilité de la Secrétaire Générale Adjointe des Nations Unies « Madame la Secrétaire Générale Adjointe des Nations Unies et Directrice exécutive d’ONU Femmes au vue de votre parcours honorable, vous êtes une Championne dans la défense des femmes et des filles, de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des jeunes, ainsi qu’une fervente défenseuse de l’éducation de qualité, de la réduction de la pauvreté et de la gouvernance inclusive, vous avez apporté à ces fonctions plus de 35 ans d’expérience en leadership à la base et aux niveaux national, régional et international, associé à une expertise dans la promotion de l’autonomisation et des droits des femmes, la lutte contre la discrimination et la violence, et la promotion d’un développement socioéconomique durable en vue de la réalisation des objectifs de développement durable ». soulignent-elles dans la lettre Abordant la situation de l’ex masseuse qui vit en cachette depuis l’éclatement de cette affaire et les évènements de mars 2021 qui s’en ont suivi, ces proches de Adji Sarr ont brocardé la justice sénégalaise avant de réclamer la tenue du procès : « Par conséquent, en tant que des femmes sénégalaises soucieuses de la situation de notre compatriote Adji Rabi Sarr en insécurité et qui vit en cachète, nous dénonçons auprès de vous, le comportement de la justice et exigeons la tenue du procès dans les meilleurs délais ». note-t-on dans le courrier signé par par un collectif de deux femmes. En conclusion ces dénonciatrices auprès de Mme Sima Sami Bahous, Secrétaire Générale Adjointe des Nations Unies et Directrice exécutive d’ONU Femmes ont déchiré la candidature de Ousmane Sonko et rejeté toute possibilité de sa participation à la présidentielle 2024 sans la tenue du procès avant le scrutin : « Nous vous informons par ailleurs qu’il est inacceptable que son présumé violeur Ousmane Sonko leader de Pastef qui a récemment déclaré sa candidature aux élections présidentielles de 2024 participe librement à ses joutes sans la tenue du procès ».ont-elles menacé .

Sambou Biagui



Flux RSS

Inscription à la newsletter



« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.