Menu

Affaire Adji Sarr –Sonko; Bruxelles clos le débat


Depuis que Ousmane Sonko a déclaré sa candidature pour les présidentielles de 2024, l’affaire qui l’oppose à la masseuse Adji Sarr refait surface. Les partisans de Adji Sarr - jeune femme, qui on le rappelle, accuse Ousmane Sonko de viols multiples - ont manifesté leur volonté de porter l’affaire à l’international, notamment auprès de la Cour européenne des Droits de l’homme.  

Cette initiative a-t-elle une chance d’aboutir ? « Ce dossier sera déclaré irrecevable du fait de la non applicabilité de la convention internationale signée entre le Sénégal et la Belgique sur ce cas d’espèce”, répond le Pr Iba Barry Camara.

“Le Sénégal n’a pas signé de convention avec la Belgique pour juger ses citoyens sur des affaires sénégalaises. Ousmane Sonko ne peut pas être jugé à Bruxelles, c’est impossible ! », détaille-t-il. 

De manière plus explicite, il soutient que la compétence internationale de Bruxelles,évoquée par les soutiens de l’accusatrice du leader des patriotes, ne s’applique qu’en cas de génocide, d’actes de tortures et de barbares entre autres.

L’expert en droit pénal est formel : « Ces gens ne comprennent rien sur les compétences de cette institution. Le dossier sera déclaré irrecevable. Ils cherchent le buzz. La convention que notre pays a signée avec la Belgique ne prend pas en compte ce cas d’espèce ! » .

Sambou Biagui




Flux RSS

Inscription à la newsletter



« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.