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ALERTE ROUGE: Ousmane Sonko sur le point d'être arrêté


Ousmane Sonko peut être arrêté à tout moment, selon la volonté du régime qui veut, selon le principal concerné,  le recaler lors des élections de 2024.  C'est dans l'’affaire Sweet Beauté qui pourrait connaître de nouveaux changements. Alors que des risques de troubles à l’ordre public planent sur le pays comme lors des émeutes de mars dernier.

D'ailleurs, de sources concordantes, les autorités judiciaires ont concocté un plan B pour avoir l;'ennemi numéro 1 de Macky Sall qui tient à son 3éme mandat. Une réunion secrète a eu lieu au tribunal de Dakar entre ceux qui se sont saisis du dossier.

Certains magistrats, qui se fondaient sur le certificat médical délivré par le médecin gynécologue de l’hôpital Idrissa Pouye, « aucun juge sérieux n’accepterait de placer Sonko sous mandat de dépôt. »
Le dossier médical qui a fuité, fait état de la non existence d’une conjonction sexuelle 48h avant la date indiquée par l’accusation.

Lors de son face-à-face avec la presse, ce jeudi, Ousmane Sonko a informé que l’Etat du Sénégal et celui de la France sont en train de manœuvrer pour qu’il ne soit pas candidat en 2024.

« En 2024, je serai candidat à la présidentielle et j’espère sortir vainqueur de cette élection. Mais l’Etat français et celui du Sénégal sont en train de manœuvrer pour que je ne sois pas candidat en 2024. Ils disent que tout le monde peut devenir Président sauf Sonko. Ils pensent que Sonko va mener le pays dans une situation compliquée? a dit Ousmane Sonko dans une déclaration à la presse. 

C’est pour cela, ajoute-t-il "qu’ils essaient de m’empêcher de me présenter en 2024. Que chacun prenne les devants dans les prochains mois. Hier, j’ai eu cette information et aujourd’hui j’en ai discuté avec les avocats. Leur seul souhait est de me condamner avec sursis pour que je ne sois pas candidat en 2024. On n’acceptera pas que ce régime nous bloque…Pastef fait actuellement cap sur 2024 et on espère qu’on sera vainqueur. Mais, nous sommes membres de la coalition de Yewwi Askan Wi. En 2024, on soutiendra celui qui sera au deuxième tour », a-t-il déclaré.


Sambou Biagui




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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.