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Viole, torture, maltraitance...: Plus de 21 Femmes tuées en 1 an au Sénégal

Ces dernières années, le Sénégal a fait face à une recrudescence effarante des féminicides. Mais bizarrement, hormis quelques associations de femmes, de féministes aussi, personne ne s’en indigne.


Viole, torture, maltraitance...: Plus de 21 Femmes tuées en 1 an au Sénégal

Entre janvier 2019 et mars 2020, le Comité de lutte contre les violences faites aux femmes a enregistré pas moins de 21 meurtres. Et malheureusement, il y a un silence de cathédrale que servent les autorités de ce pays depuis qu’une suite d’assassinats de femmes a eu lieu interroge.

En quelques jours, 3 jeunes vies ont été brutalement abrégées et dans des conditions de barbarie extrême. A Kaolack, Fatou Samb, enlevée, séquestrée et violée avant d’être tuée, avait 17 ans. A Matam, S. Barro, abattue d’une balle en pleine tête pour avoir simplement demandé le divorce à son mari, n’en avait que 19. Il y a quelques jours, à Grand-Yoff, Nafissatou Diédhiou était tuée par son mari. Elles sont des noms qui viennent s’ajouter à une longue liste de femmes tuées par leurs conjoints, ex-conjoints ou autres. Les chiffres donnent le tournis.

é de la contraction des mots féminin et homicide, le terme «féminicide» englobe 11 motifs de tuerie ciblant essentiellement des femmes. Et l’une des premières est liée aux violences conjugales. Au Sénégal, le silence de la communauté débute au sein de la famille et du couple. Les violences que subissent les femmes dans leurs ménages sont excusées, motivées et pardonnées. Et quand l’horreur se produit, ils sont rares à remettre en cause leur absence de réaction. L’Etat, garant de la sécurité de tous, brille encore plus par son silence

Avec Dakar Privée


Sambou Biagui



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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.