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Meurtre à Pikine: un vendeur de moutons succombe à ses blessures après une bagarre avec un soudeur


Un nouveau crime plonge Pikine dans la tristesse et la consternation. Un soudeur métallique a tué un vendeur de moutons à Dalifort, non loin du foirail de moutons de Séras. Selon des sources de Seneweb, L.Guéye a planté un couteau à S.M.Thiam. Évacuée à l’hôpital de Pikine, la victime a fini par succomber à ses blessures.
 
Horreur à Pikine-Dalifort ! Une bagarre a viré, hier nuit, à un drame. En effet, un vendeur de moutons a été poignardé par un soudeur métallique.
 
Informés de cette altercation ayant occasionné un blessé grave, les éléments du commissariat de Pikine ont effectué une descente sur les lieux dans la nuit du dimanche vers 22h30.
 
Gisant dans une mare de sang, S.M.Thiam a été retrouvé dans un piteux état. La victime a été évacuée à l'hôpital de Pikine par les sapeurs-pompiers. Alors que les hommes du commissaire Mame Arona Bâ se sont lancés aux trousses du mis en cause.
 
Ce lundi,  le père de la victime s'est présenté au commissariat de Pikine pour annoncer la mauvaise nouvelle : son fils a succombé à ses blessures.
 
Comment la police de Pikine a fait chuter le présumé meurtrier en un temps record
 
Traqué depuis hier nuit, le fugitif présumé auteur de ce crime odieux,  est finalement tombé, ce lundi, dans les filets des limiers suite à une filature rondement menée.
 
Selon des sources de Seneweb, le présumé tueur a été cerné, vers 11 heures à bord d’une charrette à hauteur du rond-point de Dalifort. L'arme du crime, un couteau a été retrouvé par devers L.Guéye, lors de son interpellation.
 
Les aveux du présumé tueur du vendeur de moutons
 
Au commissariat de Pikine,  interrogé sur les faits, le soudeur métallique s'est mis à table.
 
" Le vendeur de moutons m'a blessé à la main à l'aide d'un tesson de bouteille au cours de notre bagarre. Je lui ai planté un couteau en riposte" avoue-t-il devant les enquêteurs d'après des sources de Seneweb.
 
Poursuivi pour meurtre, le soudeur métallique est actuellement en garde à vue dans les locaux du commissariat de Pikine pour les besoins de l'enquête.

 





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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.