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Meilleur joueur Africain de l’année : Sadio Mané sacré pour la deuxième fois


Son déplacement n’aura pas été vain. Tout juste après son premier match sous les couleurs du Bayern Munich et sa première réalisation-, Sadio Mané a pris un vol en direction de Rabat afin d’assister à la cérémonie des CAF Awards. En lice pour le titre du meilleur joueur africain de l’année aux côtés de Mohamed Salah et Edouard Mendy, l’attaquant sénégalais était le seul nominé de la catégorie présent lors de la soirée.

Et comme attendu, le numéro 17 du Bayern Munich a été désigné meilleur joueur du continent pour la deuxième fois d’affilée après celui de 2019. Une récompense qui vient couronner une saison tout feu tout flamme avec à la clé une pléthore de trophées glanés. Vainqueur de la Carabao Cup et de la FA Cup avec son club de Liverpool et en équipe nationale du Sénégal, il a remporté la Coupe d’Afrique des Nations et décroché un ticket pour la Coupe du monde à chaque fois contre l’Egypte.

C’est, sans doute, cette double confrontation qui a pesé dans la balance dans le duel Salah-Mané. Outre ses 3 buts et ses 2 passes décisives lors de la CAN au Cameroun, le Sénégalais avait inscrit le tir au but décisif en finale contre l’Egypte de son ex-coéquipier Mohamed Salah. Bis repetita, 2 mois plus tard, lors du match retour contre les Pharaons pour cette fois-ci une place pour le mondial 2022 au Qatar. Ces deux victoires ont été suffisantes pour les départager puisque du point de vue individuel Mohamed Salah sort d’une saison impressionnante avec 31 buts toutes compétitions confondues contre 23 réalisations pour Mané.

Grâce à ce sacre, le numéro 10 de la sélection du Sénégal rejoint le cercle restreint des footballeurs africains ayant au moins remporté ce titre 2 fois. On peut citer : Samuel Eto’o (4), Yaya Touré (4), Didier Drogba (2), El Hadji Diouf (2) et Nwankwo Kanu (2).  

A 31 ans, au top de sa forme en plus d’être dans une sélection et un club ambitieux, Sadio Mané pourrait continuer de faire parler la poudre dans le futur et pourquoi pas remporter d’autre trophées individuels sur le continent ou même internationaux avec notamment le Ballon d’or.
 




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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.