UN PROBLEME BIEN POSÉ EST À MOITIÈ RÉSOLU....
La Conférence mondiale 2023 de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), qui s'est tenue du 13 au 14 juin dernier à Dakar avait comme objectif principal de rassemblera des décideurs politiques, des régulateurs, des organisations de la société civile, des acteurs de l’industrie et des médias. Mais aussi et surtout de « favoriser le dialogue et la collaboration en promouvant la responsabilité et la gestion transparente des ressources pétrolières, gazières et minérales ».
Il a été question "d’identifier les efforts avec les agences nationales de lutte contre la corruption afin de sensibiliser l’opinion publique, retracer et récupérer les avoirs acquis illicitement en provenance d’Afrique à travers l’évasion fiscale, ainsi que des activités criminelles à l’instar de l’évasion fiscale, du blanchiment d’argent et de la corruption ». Malheureusement; il reste difficile pour les journalistes d"aller au fond des questions pour une information à la population d'abord et pour les décideurs. Comme les autres ressources naturelles, le secteur minier est trop complexe et qui ne favorise la clarté auprès des populations de la zone d'exploitation.
Ressources disponibles, principaux acteurs, investissements, emplois générés, exportations, revenus, contributions financières, etc... autant d'informations que la presse aimerait évidemment avoir, mais il reste un vrai problème. La Chambre des Mines du Sénégal (CMDS) vraie mine d’informations fiables, précieuses sur l’industrie minière au Sénégal semble vouloir résoudre ce problème en outillant les journaliste à travers une formation des acteurs des médias.
Comme semble le comprendre le Président Daour Dieng, qui dit dans un édito dans le site de la CMDS: "en pleine croissance, objet de toutes les espérances, le secteur minier doit, aujourd’hui plus qu’hier, faire l’objet d’une vulgarisation ample, didactique et intelligente. C’est ce qu’a compris et réalisé la Chambre des Mines du Sénégal. L’enjeu est capital. Il s’agit d’offrir aux citoyens un meilleur accès à l’information, gage, en principe, de transparence et d’équité dans la gestion des ressources minières".
Une position conforté par le Secrétaire général et partagé avec les journalistes.
D'ou l'importance de cette mise à niveau de la presse. L’objectif est de partager la terminologie utilisée dans le secteur minier au Sénégal, saisir les enjeux et les défis de l’industrie minière mais aussi comprendre le rôle et les attentes des différentes parties prenantes d’où le thème, problème et enjeux actuels de l’industrie minière au Sénégal.
"Il y existait beaucoup d’informations qui avaient défrayé la chronique. Nous n’avions pas eu le temps de donner la bonne réponse. Cette session va vraiment nous aider à mettre tout le monde au même niveau« , a déclaré pour sa part Alioune SARR, Secrétaire Général de la Chambre des mines du Sénégal. Le premier problème est de connaître la terminologie utilisée dans le secteur minier ».
En effet, l'ouverture à partir des années 50 avec des deux (02) grandes mines de phosphates a fait le bonheur de l’économie sénégalaise pendant plusieurs décennies, à travers le fleuron de l’industrie nationale, les Industries Chimiques du Sénégal (ICS). Ces gisements sont aujourd’hui en train d’être surpassés par d’autres d’excellente qualité en cours d’exploration ou de confirmation3 . Les réserves en phosphates du Sénégal sont évaluées entre cinq cent (500) millions à un (01) milliard de tonnes, ce qui pourrait le placer dans le « top-ten » mondial des pays producteurs dans les années à venir.
Bien qu’embryonnaire, l’industrie minière d’alors, posait les mêmes préoccupations que les exploitations modernes : découvrir, exploiter et vendre pour faire l’épargne en vue de la réalisation d’objectifs de développement.