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MINES AU SÉNÉGAL: La "mine d'infos" dans les trous bientôt en exploitable...

Il faut reconnaitre que le secteur minier a réalisé de grandes performances en
matière d’investissement et de prise en charge des impacts environnementaux et
sociaux. Le dévelopement du secteur a impulsé l’implication de tous les acteurs
concernés dans la gestion de l’environnement des sites de production. Même si des
difficultés demeurent encore, il convient de reconnaître que systématiquement, tous
les projets miniers qui ont vu le jour après 2001 ont satisfait à l’obligation de
réaliser une évaluation environnementale préalable.
Sur le plan social, les réalisations ont montré la nécessité de collaborer étroitement
avec les acteurs locaux et de partager les bénéfices des exploitations avec les
populations. Mais la population à la base ainsi qu'au niveau de certains décideurs du secteurs, il est impossible de comprendre ses efforts consentis, parce que tout simplement, il y a une nébuleuse qui ne dit pas son nom. et l'adage dit, tout ce qu'on fait sans la population et contre celle-ci. et dans cette relation, la presse qui doit jouer un rôle centrale est dans les difficultés à accéder à la bonne information. Ce sera sans doute bientôt un vieux souvenir.


UN PROBLEME BIEN POSÉ EST À MOITIÈ RÉSOLU....

La Conférence mondiale 2023 de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), qui s'est tenue du 13 au 14 juin dernier à Dakar avait comme objectif principal de rassemblera des décideurs politiques, des régulateurs, des organisations de la société civile, des acteurs de l’industrie et des médias. Mais aussi et surtout de « favoriser le dialogue et la collaboration en promouvant la responsabilité et la gestion transparente des ressources pétrolières, gazières et minérales ».

Il a été question "d’identifier les efforts avec les agences nationales de lutte contre la corruption afin de sensibiliser l’opinion publique, retracer et récupérer les avoirs acquis illicitement en provenance d’Afrique à travers l’évasion fiscale, ainsi que des activités criminelles à l’instar de l’évasion fiscale, du blanchiment d’argent et de la corruption ». Malheureusement; il reste difficile pour les journalistes d"aller au fond des questions pour une information à la population d'abord et pour les décideurs. Comme les autres ressources naturelles, le secteur minier est trop complexe et qui ne favorise la clarté auprès des populations de la zone d'exploitation.

Ressources disponibles, principaux acteurs, investissements, emplois générés, exportations, revenus, contributions financières, etc... autant d'informations que la presse aimerait évidemment avoir, mais il reste un vrai problème.  La Chambre des Mines du Sénégal (CMDS) vraie mine d’informations fiables, précieuses sur l’industrie minière au Sénégal semble vouloir résoudre ce problème en outillant les journaliste à travers une formation des acteurs des médias. 

Comme semble le comprendre le Président Daour Dieng, qui dit dans un édito dans le site de la CMDS: "en pleine croissance, objet de toutes les espérances, le secteur minier doit, aujourd’hui plus qu’hier, faire l’objet d’une vulgarisation ample, didactique et intelligente. C’est ce qu’a compris et réalisé la Chambre des Mines du Sénégal. L’enjeu est capital. Il s’agit d’offrir aux citoyens un meilleur accès à l’information, gage, en principe, de transparence et d’équité dans la gestion des ressources minières".
Une position conforté par le Secrétaire général et partagé avec les journalistes.

D'ou l'importance de cette mise à niveau de la presse. L’objectif est de partager la terminologie utilisée dans le secteur minier au Sénégal, saisir  les enjeux         et les         défis de     l’industrie minière     mais aussi comprendre    le      rôle  et      les    attentes         des   différentes parties prenantes d’où le thème, problème et enjeux actuels de l’industrie minière au Sénégal.

"Il y existait beaucoup d’informations qui avaient défrayé la chronique. Nous n’avions pas eu le temps de donner la bonne réponse. Cette session va vraiment nous aider à mettre tout le monde au même niveau« , a déclaré pour sa part Alioune SARR, Secrétaire Général de la Chambre des mines du Sénégal. Le premier problème est de connaître la terminologie utilisée dans le secteur minier ». 

En effet, l'ouverture à partir des années 50 avec des deux (02) grandes mines de phosphates a fait le bonheur de l’économie sénégalaise pendant plusieurs décennies, à travers le fleuron de l’industrie nationale, les Industries Chimiques du Sénégal (ICS). Ces gisements sont aujourd’hui en train d’être surpassés par d’autres d’excellente qualité en cours d’exploration ou de confirmation3 . Les réserves en phosphates du Sénégal sont évaluées entre cinq cent (500) millions à un (01) milliard de tonnes, ce qui pourrait le placer dans le « top-ten » mondial des pays producteurs dans les années à venir.

​Bien qu’embryonnaire, l’industrie minière d’alors, posait les mêmes préoccupations que les exploitations modernes : découvrir, exploiter et vendre pour faire l’épargne en vue de la réalisation d’objectifs de développement.










Sambou Biagui




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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.