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L’hommage du président Bassirou Diomaye Faye au pape François, décédé ce lundi matin


À la suite du décès du pape François survenu le lundi 21 avril 2025, le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a exprimé, dans un message solennel publié sur les réseaux sociaux, la profonde tristesse qui l’a animé à l’annonce de cette disparition, qualifiant le défunt souverain pontife de « figure spirituelle majeure ».

 
Le chef de l’État sénégalais a salué l’héritage exceptionnel laissé par le pape François, notamment son engagement indéfectible en faveur des plus vulnérables et sa volonté constante de promouvoir le dialogue entre les peuples et les religions, des valeurs qui ont fait de lui un symbole universel de paix, de justice sociale et de fraternité. En soulignant que le Saint-Père avait incarné « une espérance vivante pour des millions de croyants et d’hommes de bonne volonté », le président Bassirou Diomaye Faye a tenu à rappeler l’impact spirituel et moral du pontificat de François, qui a su toucher au-delà des frontières confessionnelles et inspirer le monde entier par son humilité, son humanisme et sa vision inclusive de l’Église.
Au nom du peuple sénégalais, réputé pour sa tradition de tolérance religieuse et de coexistence pacifique entre les confessions, il a présenté ses condoléances les plus attristées à l’Église catholique dans son ensemble, à la communauté catholique du Sénégal et d’ailleurs, ainsi qu’à toutes les personnes touchées par le message de compassion, de solidarité et d’ouverture que le pape François n’a cessé de porter durant plus de douze années de pontificat. Le président a ainsi témoigné du lien fort et respectueux qui unit le Sénégal à l’Église catholique, rappelant par son geste la place essentielle du dialogue interreligieux dans le modèle sénégalais.





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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.