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(MA PART DE VÉRITÉ): QUE CHACUN ASSUME SES RESPONSABILITÉS, DEMAIN

Mardi 30 Mai 2023

En 2011, nous avons vu à l'oeuvre Ousmane Ngom puissant ministre de l'Intérieur chef de la police et cheikh Tidiane Sy l'homme fort du régime de Wade, Garde des sceaux, super ministre de la justice et patron de la justice sénégalaise.


Après la fin de ce régime, ces deux ministres vaquent tranquillement à leurs occupations. Pire l'un d'eux, Ousmane Ngom est encore dans les affaires du pouvoir. Ils n'ont jamais été inquiétés pour leur rôle dans les chaos de 2011. Ce n'est pas normal. Désormais, il faut que les gens rendent comptent après ces exercices et situer les responsabilités. Car il est trop facile de rester dans son bureau et donner des ordres souvent sanctionnés par des morts d'hommes. Suffisant pour que leur successeurs adoptent la même posture. Il s'agit des juristes, Ismaila Madior Fall ministre de la justice et Antoine Félix Diom ministre de l'Intérieur. Des centaines de personnes sont prisons pour pratiquement les mêmes délits et accusations. Parmi eux, des journalistes pour des délits d'opinion. On notedes représailles qui ont occasionné plusieurs morts.
Désormais, chacun doit assumer ses responsabilités. Chacun doit rendre compte de ce qu'il a fait aujourd'hui au nom des morts et des blessés pour que vive la république et pour que vive la démocratie.
Cheikh Tidiane Sy qui avait fini par démissionné sous le coup de la pression s’était illustré de fort triste manière. Il avait, en effet, le 18 mars, veille des manifestations d’envergure programmées par le Pdg de Walf, ‘Y en a marre’, Bennoo et la mouvance présidentielle, réveillé les Sénégalais pour peu : une affaire de coup d’Etat, œuvre de jeunes proches de l’opposition, qui finira en eau de boudin.
Le ministre Ousmane Ngom flic en chef s'était distingué en donnant l'ordre à mater tout manifestant et interdire toute manifestation de l'opposition. D'ailleurs c'st son arrêté qui est toujours en vigueur qui interdit des manifestations au centre vile notamment dans la commune de Dakar plateau.
Plusieurs représailles contre le peuple avaient été notés lors de ces représailles dont celui de l'étudiant Mamadou Diop, des blessés graves et beaucoup d'autres dégâts matériels notés.

Au niveau de la police, un homme s'était illustré, il s'agit de Harouna Sy qui était à la commande de FDS.
Dans le collimateur des victimes de la période préélectorale, le commissaire Harouna Sy n’a pas fait face à la justice, mais avait fait l’objet d’un tapage médiatique «effroyable». Selon un gradé de la police qui avait été interrogé par Libération, «l’homme si contraint pourrait faire des révélations fracassantes, lui qui a eu à traiter de nombreux dossiers pouvant éclabousser des personnalités de la république». Révélations qui n'ont jamais été faites.
Toutefois, l’Organisation des Nations-Unies ont suspendu le recrutement du commissaire Harouna Sy pour une mission au Darfour.
 

La pression des Ong qui accusent le commissaire d’avoir été au cœur de la répression policière des manifestations de l’opposition contre la candidature de Me Abdoulaye Wade à la présidentielle du 26 février a donc eu les effets escomptés. Ces répressions policières avaient fait plusieurs morts dont un jeune étudiant, Mamadou Diop.
Ces Ong avaient adressé des correspondances à l’Onu, avec des documents à l’appui, afin de prouver l’implication de l’ancien commissaire de la Police centrale de Dakar dans les heurts visant les manifestants.

Sambou Biagui




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