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Digitalisation de l’Administration : Olivier Boucal appelle les étudiants de l’UASZ à assumer leurs responsabilités


 
Lors de la cérémonie de graduation des étudiants du département informatique de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ), le ministre de la Fonction publique et de la Réforme du service public, Olivier Boucal, a exhorté les étudiants à faire preuve de responsabilité face aux enjeux de l’administration. « Nous sommes tous responsables devant notre administration. Ce n’est pas uniquement l’affaire du gouvernement, mais celle de tous. Une administration active et proche des citoyens appartient à tous les Sénégalais, car nous sommes tous usagers du service public », a-t-il déclaré devant les étudiants et les autorités de l’UASZ.
 
Le thème de la cérémonie, « Le Sénégal vers une administration numérique intégrée », s’aligne parfaitement avec la politique des nouvelles autorités visant à moderniser l’administration par le numérique. Selon Olivier Boucal, cette modernisation est indissociable de l’outil informatique. « Nous ne pouvons pas transformer le Sénégal sans le numérique », a-t-il affirmé, soulignant que les autorités placent le numérique « au cœur des préoccupations de l’État ».
 
Le recteur de l’UASZ, le professeur Alassane Diédhiou, a encouragé les étudiants à persévérer dans leur quête de savoir. « Nous évoluons dans un monde concurrentiel où les compétences seront valorisées à travers l’apprentissage et les diplômes », a-t-il rappelé.
 
Le Dr Serigne Diagne, chef du département informatique de l’UFR Sciences et Technologies, a expliqué que cette cérémonie concernait deux filières : la licence en ingénierie informatique et la licence en informatique. Le choix du thème vise à stimuler la réflexion et la créativité des étudiants, tout en les incitant à viser l’excellence. « Les nouvelles technologies étant au cœur de la gouvernance mondiale, notre département cherche à se positionner dans la digitalisation intégrée de la gestion administrative », a-t-il précisé.
 
Au total, 67 étudiants ont été primés sous le parrainage du ministre : 50 en licence d’ingénierie informatique et 17 en licence d’informatique.

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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.