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Coup de force au Niger: le président retenu au palais


Au Niger, le président Bazoum serait retenu au palais présidentielle. Tout serait parti d'un mouvement d'humeur entre du chef de la garde présidentielle. Le président aurait signé sa démission après des négociations avec les membres de sa garde présidentielle qui l'ont retenu quelques heures plus tôt dans la journée. Des centaines de manifestants ont apporté leur soutien au président.  
Lancée le 15 juillet dernier, la campagne référendaire se poursuit en Centrafrique pour une réforme constitutionnelle. Le Mouvement Cœurs Unis (MCU) du président Touadéra et les organisations qui soutiennent le pouvoir multiplient les meetings à travers le pays. Le Mouvement Démocratique pour le Renouveau Centrafricain (MDREC) est le seul parti d'opposition à participer à cette campagne au nom de l'abstention. Les autres opposants réunis au sein du Bloc Républicain pour la défense de la Constitution se désengagent de ce référendum qu'ils qualifient de mascarade.

A un an des Jeux Olympiques les pays africains se préparent. Quels sont les pays qui ont des chances de remporter et de performer cette année? Comment faire pour que les autres pays puissent élever leur niveau? Décryptage avec le journaliste et auteur Sylvère Henri Cissé. 


Sambou Biagui




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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.