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Coup d'Etat au Niger : Voici Tchiani, le nouvel homme fort durégime


Il est actuellement à la tête du conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP). Jusqu'à ce que les gardes Présidentielles sous son commandement s'emparent du Président nigérien Mohamed Bazoum, on savait peu de choses sur le général Abdourahamane Tchiani aussi connu sous le nom de Omar Tchiani. Ce chef de la garde présidentielle depuis 2015, est originaire de la région de Tillabéri à l'ouest du Niger.

Son nom circulait depuis l'annonce, ce mercredi 26 juillet 2023, d'un mouvement d'humeur de certains éléments de la garde présidentielle nigérienne. Il est demeuré l’homme de confiance de l'ancien Président Mahamadou Issoufou et dirige, depuis 2015, ce corps d'élite de l'armée nigérienne, en charge de la sécurité du chef de l'Etat.

Depuis sa prise de fonction, il a dérouté des militaires qui avaient tenté en 2015 et en 2021 de s’emparer du pouvoir. Mohamed Bazoum, qui a succédé à Issoufou à la tête du Niger en 2021, l’avait confirmé à ce poste stratégique.

Omar Tchiani ou le général Tchiani, âgé de 62 ans, contrôlait également la garde présidentielle depuis 2011 avant d’être promu par l'ancien président Mahamadou Issoufou, au rang de général en 2018. Son nom est lié à cette tentative de coup d'État qui a eu lieu en 2015 contre le Président Issoufou, ce qu'il a nié devant un tribunal nigérien en 2018.

Le nouvel homme fort du Niger à la tête du conseil national pour la sauvegarde de la patrie justifiant le coup de force a déclaré ce vendredi que les soldats avaient pris le pouvoir en raison de la détérioration de la situation sécuritaire du pays du Sahel.

Sambou Biagui




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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.