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Arrestation de Sonko: "Cest peine perdue ! Rien ne peut détruire une icône, rien ne peut enterrer un esprit!"


Arrestation de Sonko: "Cest peine perdue ! Rien ne peut détruire une icône, rien ne peut enterrer un esprit!"
L’icône Ousmane Sonko est dans les cœurs. Rien ne peut l’en sortir. L’acharnement dont il fait l’objet depuis plusieurs années, sous des formes les plus inédites et les plus cyniques, est à la mesure de la menace politique qu’il constitue pour les prédateurs de la République. 
Le soutenir et le défendre dans ce combat est un devoir patriotique, le PCS/JENGU TABAX demeure constant dans cet engagement.
Le PCS/JENGU TABAX est convaincu que le parti frère PASTEF n’est pas seulement un parti politique, c’est un esprit patriotique  et engagé pour la souveraineté  du Sénégal, sur tous les plans. On ne peut pas enterrer un esprit. Pastef ne doit pas se laisser sacrifier après tant de privations, de stigmatisations et autant de pertes humaines et de prisonniers politiques. 
Au delà du cas particulier de PASTEF, il est malheureux de constater qu’au 
Sénégal, il est possible de dissoudre, avec une facilité déconcertante, sans aucun respect du principe élémentaire du contradictoire,  un parti politique qui dispose d’un groupe parlementaire à l’Assemblee nationale et de plusieurs élus locaux dans tout le territoire.
Doit-on rappeler qu’un parti politique est une institution prévue par la Constitution dont la mission est de concourir à l’expression du suffrage des citoyens ? 
Le PCS/JENGU TABAX dénonce cette forfaiture et invite le parti frère PASTEF à user de toutes les voies de droit pour faire annuler cette décision injuste et injustifiée. 
Plus qu’un recul, le Sénégal du régime de Macky Sall, vit, en matière de respect des droits et libertés, de démocratie et d’intégrité du processus électoral, une longue nuit noire.
Le PCS/JENGU TABAX exige :
- la libération immédiate de Ousmane SONKO et tous les prisonniers politiques de PASTEF et de F.24 dont son vice Président Aliou Sané ;
- le rétablissement intégral de PASTEF dans ses droits. 
‏     
Pour le Bureau politique,  le Secrétaire général national
‏Mor N’Diaye
               
Fait à Dakar, le 31 juillet 2023

Sambou Biagui




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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.