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​Ministère des Sports : Seydou Diouf, un profil qui s’impose, naturellement et logiquement

Vendredi 28 Avril 2023

Qui pour remplacer Yankhoba Diattara au ministère des Sports ? C’est la question que se posent le mouvement sportif sénégalais. Plusieurs noms sont volontairement avancés pour occuper ce poste qui mérite d’avoir un homme du sérail, comme c’était le cas avec Matar Ba. Mais aussi un homme politique capable d’épouser les orientations politiques et sportives du Président de la République qui a une vision claire du développement du sport. Parmi, ces hommes et femmes cités, il y a un dont la nomination s’impose naturellement et logiquement. Il s’agit de Seydou Diouf député à l’Assemblée Nationale.


​Ministère des Sports : Seydou Diouf, un profil qui s’impose, naturellement et logiquement
 
Qu’est-ce que les alliés nommés au gouvernement ont plus que le PPC que dirige l'honorable député Seydou Diouf ? Le PIT, la LD... n’a rien de plus que le PPC ainsi que les autres partis membres de Benno Bokk Yakaar. Seydou est bien l'homme politique idéal pour diriger le sport sénégalais.
 
Membre de la conférence des leaders de la mouvance présidentielle, le député est ancien numéro 2 de feu Mbaye Jacques Diop. Que fait-on de son engagement loyal depuis 2014 auprès du chef de l’État ? Que fait-on de son expérience parlementaire qui lui a permis de bien connaître l’État ? Que fait-on de son engagement sportif, en tant que président de fédération depuis 2009 et membre du Comité Exécutif de la Confédération Africaine de Handball ? Des acteurs sportifs pensent donc voir Seydou Diouf diriger le département.
 
Il faut relever justement que Seydou Diouf a longtemps théorisé le problème du financement du sport qui reste une question principale pour le bonheur des différentes fédérations et associations sportives. Comme, il l’avait dit à l’Assemblée, le président de la Fédération sénégalaise de handball, invité du Forum de l’Anps était largement revenu sur l’urgence de la mise en place du Fonds national de développement du sport.  «Je pense que ce chantier du Fonds de développement est plus important. En réalité, même si dans la Loi de finances initiale le montant alloué au sport est un affichage, il ne faut jamais oublier, si on ne prend que le foot par exemple, pratiquement le financement de toutes ses campagnes est hors-budget initial du ministère des Sports. Aujourd’hui, on dit que le ministère des Sports a un budget de 15 milliards Cfa. Mais dans la pratique, à la fin de l’exercice budgétaire, ce montant est dépassé de très loin parce que toutes les campagnes du foot, du basket, du handball, c’est-à-dire les disciplines collectives qui nécessitent beaucoup plus de ressources, sont prises en charge directement par le ministère des Finances avec des allocations nouvelles au ministère des Sports. Donc ce budget est très souvent dépassé.»
Selon le président de la Fédé de hand, par ailleurs député à l’Assemblée nationale, «on devrait se mobiliser honnêtement sur le Fonds national de développement du sport avec une claire identification des postes budgétaires qu’on devrait allouer à ce Fonds, complété par des apports ; je ne sais pas si ce sont des collectivités territoriales, mais en tout cas du sponsoring et du mécénat, avec des mécanismes incitatifs dans le Code général des impôts. Je pense qu’on serait dans un système de financement avec un panier où il y aurait plusieurs apports », avait déclaré M. Diouf dont la pensée a été largement partagée par les acteurs, en l’occurrence responsables de fédérations et autres associations de sports.
 
Par Salif FAYE journaliste, manager et consultant sportif
 

Sambou Biagui




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