À l'image de Ameth Ndoye, condamné à une peine de 15 jours ferme de prison, plusieurs personnes ont bénéficié, ces derniers temps, de la "clémence" des juges. Ce qui n'est pas au gout de Ousmane Sonko, qui a, tout comme plusieurs de ses proches et militants, connu des mois de prison durant le règne de Macky Sall.
En campagne pour les élections législatives, le leader et tête de liste de Pastef a dénoncé cette indulgence de la justice sénégalaise. "Quand nous étions incarcérés, quand on nous battait, aucun bureaucrate n'avait bougé le moindre doigt (...) Certains ont clairement transgressé la loi au vu et su de tout le monde, d'autres, qui devaient être condamnés pour au moins 6 mois ou un an, ne l'ont été que pour 10 ou 15 jours. Ceci favorise l'impunité dans un pays", a dénoncé le Premier ministre, hier, au Rond-Point de l’École normale supérieure dans le cadre de la campagne électorale pour les Législatives du 17 novembre.
Ousmane Sonko a également lancé un message aux forces de l'ordre. "Ils doivent être des forces d'interposition et d'anticipation pour parer et arrêter toutes les personnes qui ont des armes et qui attisent la violence. Ils savent où ces personnes se trouvent, ils doivent réagir", a-t-il ajouté.