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Ucad – Naissance du Syndicat des valeurs pour les travailleurs de l’enseignement supérieur : «Pour restaurer les valeurs syndicales»

Vendredi 8 Novembre 2024

Ucad – Naissance du Syndicat des valeurs pour les travailleurs de l’enseignement supérieur : «Pour restaurer les valeurs syndicales»
Le Syndicat des valeurs pour les travailleurs de l’enseignement supérieur (Sv-Tes/Samm sa ngor) est né. C’est hier que l’Assemblée générale constitutive de ce nouveau syndicat affilié à l’Unsas a eu lieu au Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), avec Abdoulaye Gassama comme Secrétaire général. Les raisons de la création de ce syndicat sont déclinées par son Secrétaire général qui souligne que leur nouvelle structure syndicale se positionne comme «un plus» dans l’action syndicale. «Le constat est fait, il y a des syndicats qui existent, ce n’est pas que ces syndicats ont failli à leur mission. Mais je pense que nous, on est une valeur ajoutée par rapport à ce syndicalisme, avec une nouvelle vision et une nouvelle approche pour mieux défendre l’agent, pour mieux défendre nos camarades et collègues qui travaillent au sein du Coud», déclare Abdoulaye Gassama.
«La création de ce nouveau syndicat, qui regroupe des femmes et des hommes valeureux, n’a qu’un seul objectif : restaurer les valeurs syndicales pour une meilleure prise en compte des intérêts des travailleurs du Coud», a fait savoir auparavant Abdoulaye Gassama. «Au vu et au su de tout ce qui se passe actuellement dans notre cher établissement, le syndicat est perçu par l’agent lambda comme un moyen de recasement ou de gestion des intérêts crypto-personnels outre que les intérêts de ceux qui, pendant de longues années, se sont donnés à fond pour mener à bien les différentes missions assignées à notre institution», enchaîne M. Gassama.
L’absence de la représentation du délégué du per­sonnel depuis 2009 au sein du Coud est l’un de ces aspects ayant conduit à la création de ce nouveau syndicat, souligne le Secrétaire général de la structure. Abdoulaye Gassama souligne les urgences : l’insuffisance du budget, le manque de matériel et de moyens pour, dit-il, «accomplir notre mission qui est de gérer l’étudiant». «Nous ne sommes pas un syndicat va-t-en-guerre. Mais on alerte aussi parce que nous sommes des travailleurs. Et quelle que soit la volonté politique, on doit épargner l’Administration sénégalaise. Parce que le 1er juin passé, il y avait quelque chose qui s’était passé, certains employés en avaient fait les frais. Il y a des travailleurs dont les voitures ont été calcinées et d’autres ont perdu leurs biens. Jusqu’à l’heure où on parle, il n’y a pas eu d’indemnisation. Il n’y a rien que le travailleur a reçu. Ceux qui ont perdu leurs biens sont restés sans solution. Ça veut dire qu’il y a beaucoup de difficultés qu’on rencontre. C’est une manière de rappeler aux autorités que  nous sommes des travailleurs. Le syndicalisme n’est pas une religion, ce n’est pas un parti, c’est pour les travailleurs», affirme Abdoulaye Gassama.
Par ailleurs, il nie l’existence d’un personnel «pléthorique» du Coud. «Moi je ne vois pas ça de cet œil. Qui connaît comment se passe le travail ici, si vous rentrez  dans un pavillon où des milliers d’étudiants sont logés, un seul chef de pavillon ou trois personnes ne peuvent pas gérer ce pavillon», souligne-t-il. «Les travailleurs du Coud plaident pour l’augmentation du budget et un accompagnement très sincère et très sérieux de l’Etat pour pouvoir accomplir nos missions», note-t-il.
 





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