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Macky Sall à Thiès du 06 au 09 février : "Des moments cruciaux de clarification du jeu politique" selon Édouard Latouffe


La visite, à Thiès, du Président Macky Sall, du 06 au 09 février 2023, pour les besoins de la tenue du prochain conseil des ministres décentralisé, sera sans nul doute, à en croire le responsable de l’Alliance Pour la République (APR) dans la commune Thiès-Nord, Edouard Latouffe, des « moments intenses et cruciaux de clarification du jeu politique dans ville aux-deux-gares. Face à la presse, le cadre à la Lonase se veut catégorique : « Le Président Macky Sall se déplacera dans une ville où l'opposition a fini d'arracher le titre foncier des mains inexpertes du Rewmi qui a tenté de rester ad vitam aeternam à la tête des collectivités locales. De grâce, que personne ne lui dise que tout va bien à Thiès. C'est totalement faux ! Le mal est trop profond à Thiès. La frustration a atteint son paroxysme ». Et de poursuivre : « L’Apr, parce que affaiblie et sevrée de responsabilités, est désormais sous la tutelle d'un Rewmi qui se renforce et se prépare à l'exercice du pouvoir ». Face à cette situation, Latouffe pense que « Ce serait un devoir pour le Président Macky Sall de clarifier le débat ». Selon lui, « Les retrouvailles fragilisent plus qu'elles ne renforcent la capacité combative de notre coalition ». Aussi d’alerter : « Thiès est assise sur une bombe. Le feu couve sous la cendre. 2024 n'est pas une simple promenade de santé ».
 
APR-Thiès : L'agneau du sacrifice des retrouvailles «Mburu ak Soow»
 
Le responsable de l’Apr souhaiterait qu’on déroule le tapis rouge au Président Sall au regard des « investissements importants réalisés dans notre pays qui, paradoxalement, semble lui avoir tourné le dos sans qu’il ne le mérite ». Et de le prévenir : « Ceux qui vous ont fait parvenir de fausses informations vous ont politiquement mis à Thiès devant une situation inconfortable. Les retrouvailles n'ont pas produit les résultats escomptés ». Edouard Latouffe s’est voulu plus précis : « On s'est empressé d'exiler le ministre Ndèye Tické Ndiaye Diop et on vous a induit en erreur sur le cas Abdoulaye Dièye aux dernières locales. On s'est empressé d'acheminer vers la guillotine beaucoup de cadres de l'Apr. On a cherché à éliminer le ministre Talla Sylla. Le résultat est que Thiès est entre des mains inexpertes, hostiles à notre coalition ». Sur la situation particulière de la commune Thiès-Nord, le cadre de la majorité présidentielle de remarquer : « Elle est alarmante. Ses cadres sont oubliés dans les décrets de nomination ».





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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.