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Livre: Un vrai Deal entre Cheikh Yérim et Macky Sall pour "brûler" Sonko


Ma Part de Vérité (Sambou BIAGUI)

Franchement, après avoir tenté de parcourir avec beaucoup de peine ce livre, je n'ai découvert comme tout le ode d'ailleurs, qu'une seule nouveauté, c'est celle de l'attaque frontale contre Ousmane Sonko et le fait de vouloir blanchir les Sall et enfoncer les Wade dans le dossier Franck Timis.

Ce livre semble être motivé dans le seul but d'enfoncer le leader de Pastef accusé de viol et dont le jugement a été acté par le maître des poursuites. Tout d'ailleurs a été calé dans un timing bien précis avec la coïncidence troublante.

En dehors de ce paragraphe contre Sonko, rien n'est nouveau dans ce livre. L'auteur a juste écrit ce qui a été toujours dit et même traité par la presse et dit dans les wax sa xalaat. Cheikh Yérim a juste fait le bilan de Macky Sall en utilisant les chiffres brandit et non vérifiables de l'APR lors de la dernière campagne électorale. Il compare les réalisations de Wade et celles de Macky Sall. Pourquoi n'a-t-il pas fait autant entre Wade et Abdou Diouf? En tout cas nul n'est dupe dans ce pays. C'est calculé, ajusté, programmé...entre Yérim Seck et Macky Sall.

Yérim Seck «mesure les fruits à l’aune de la promesse des fleurs, dit avec force arguments ce qui a été réussi et ce qui ne l’a pas été». Il prétend également dévoiler aux Sénégalais ce qui leur était caché et qu’ils ont le devoir de savoir. ça fait vraiment rire...

Dans ce qui est présenté comme une enquête journalistique bourrée de révélations, l’auteur revient «sur les impacts positifs de la forte fibre sociale du fils de berger qui est Macky Sall devenu président, mais aussi sur des scandales de corruption qui entachent la promesse d’une «gouvernance sobre et vertueuse». Est-ce nouveau ça? Non.

II écrit aussi que ce livre est une radioscopie des années Macky Sall dans le souci d’évaluer la place du 4ème président du Sénégal (...). A la place des révélations, il peint un tableau très reluisant de l'actuel régime et tresse des lauriers au Président Macky Sall.
Kou wax feen, te ken doful

Sambou Biagui




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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.