D’après Sud Quotidien, les rebelles exigent primo, la mise en place d’un Comité mixte composé, en plus des parties prenantes au conflit, d’autres structures pour contrôler l’opération de dépôt des armes et la destination de ces armes éventuellement déposées par les maquisards dont certains ne voudraient pas qu’elles tombent entre les mains des Forces armées.
Autre condition évoquée, la réinsertion des combattants. Déposer les armes et sortir du maquis oui ; mais que deviendront ces personnes qui ont passé des dizaines d’années dans le maquis ?
Le projet d’accord de dépôt des armes suggère également la création de projets de réinsertion dans différents domaines.
Une condition qui semble se confondre à une autre qui plaide pour le développement économique des localités impactées par le conflit.
A cela s’ajoute l’accompagnement des impactés de ce conflit car il n’y a pas que les combattants qui le sont. D’autres personnes ont subi les contre-coups de cette crise et elles ont besoin d’accompagnement.
Et pour tout surveiller, il faut la création d’une Commission de suivi pour évaluer, à temps réel, l’effectivité et la concrétisation des différents points d’accord qui sous-tendent le projet d’accord de dépôts des armes qui est déjà en branle dans certaines factions du Mdfc.