Menu

3é mandat de Macky, la belle leçon de Pape Alé au Général Seck


La question du prochain mandat de Macky Sall continue de diviser avec des interprétations diverses de la Constitution. Foncièrement contre un 3e mandat, Pape Alé Niang a repris le Général Mamadou Seck. Lequel semble défendre un respect d’une loi fondamentale qui permettrait au chef de l’Etat de briguer les voix des Sénégalais.

In extenso, le post de Pape Alé Niang  :

« C’est le peuple seul, dans sa majorité, qui choisit les meilleurs projets de société et ceux qui les proposent pour les élire. La Constitution actuelle, loi fondamentale et les institutions, ne sont pas l’œuvre du seul président de la République actuel. Celui-ci ne représente que le sommet de la pyramide, dont la base est construite par les générations antérieures que nous devons respecter » – Général Mamadou Seck.

Maintenant, mon Général, la question fondamentale est la suivante : est-il normal, ou plutôt, le peuple sénégalais doit-il accepter qu’un président de la République qui contrôle toutes les institutions s’enferme avec ses partisans dans son bureau, crayon à la main, pour effacer de manière fallacieuse et scandaleuse des adversaires politiques, simplement parce qu’il a peur de les affronter aux urnes ? »


Sambou Biagui




Flux RSS

Inscription à la newsletter



« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.